FAQ Omicron : Combien de temps dure le COVID

Une conductrice de bus de Metro Transit porte un masque de protection N95 et des gants lorsqu'elle conduit son bus près du Staples Center au centre-ville de Los Angeles, le lundi 25 janvier 2021.

Damian Dovarganes / AP Photo

Il est normal d'être dépassé ou anxieux de faire quoi que ce soit alors que la pandémie continue de s'étendre et que les scientifiques et les épidémiologistes apprennent de nouvelles informations sur le COVID-19, ce qui se traduit par des conseils continuellement mis à jour.

Une grande partie de ces conseils tourne autour de ce que nous savons maintenant de la variante omicron, qui est à l'origine des récentes poussées à travers les États-Unis. Le comté de Sacramento a battu son record d'hospitalisations pendant le week-end de Martin Luther King Jr., avec 570 personnes dans le comté hospitalisées avec COVID-19 au 17 janvier, plus que les 518 signalées le 20 décembre 2020 lors de la première poussée hivernale de la pandémie.

La variante omicron a été identifiée pour la première fois en novembre et, en décembre, elle a dépassé la variante delta en tant que coupable de la majorité des cas de COVID-19 dans le pays.

Soins de santé

"Il est notoirement bon - et probablement l'un des virus les plus efficaces que de nombreuses personnes aient vus, au moins au cours de leur vie - pour se déplacer d'une personne à l'autre", a déclaré le Dr Kirsten Bibbins-Domingo, présidente du département d'épidémiologie et d'épidémiologie de l'UC San Francisco. biostatistique. Elle dirige également l'initiative de santé publique communautaire COVID-19 de l'UC San Francisco.

Bibbons-Domingo a parlé avec CapRadio de ce que nous savons maintenant sur la façon dont COVID-19 – en particulier la variante omicron – se propage, quels masques peuvent le mieux protéger contre le virus, et d'autres questions auxquelles réfléchir alors que nous essayons de rester en sécurité dans cette dernière vague.

Elle a également discuté de son approche pour décider quelles activités sont sans danger pour elle pendant la montée subite d'omicron ici.

Cette interview a été éditée pour plus de longueur et de clarté.

Le COVID est un virus qui se propage dans l'air. L'une des raisons pour lesquelles nous pensons que l'omicron est plus contagieux et se déplace plus facilement d'une personne à l'autre est qu'il semble être préférentiellement dans votre nez, votre bouche et vos voies respiratoires supérieures. Il semble ne pas aimer se propager dans les cellules profondes de vos poumons. Les deux sont probablement les raisons pour lesquelles il est un peu meilleur pour passer d'une personne à l'autre.

Parce que ce n'est pas autant dans les poumons, [cela] peut être la raison [que] pour beaucoup de gens, cela ne cause pas de pneumonies aussi graves et les choses qui vous amènent à l'hôpital. … Mais il est notoirement bon - et probablement l'un des virus les plus efficaces que de nombreuses personnes aient vus, du moins au cours de leur vie - pour se déplacer d'une personne à l'autre, car il se propage dans l'air.

Au début de la pandémie, alors que nous savions très peu de choses sur le virus, nous étions particulièrement inquiets de devoir frotter les boîtes de pizza lorsqu'elles étaient livrées chez nous, ou que si quelqu'un [qui a été testé positif] avait touché quelque chose, que nous devions nous inquiéter de toucher cette surface. Ce n'est probablement pas une façon très utile de penser au virus. Ce qui est beaucoup plus utile, c'est de penser à ces gouttelettes de personnes séropositives ou aux très fines gouttelettes qui pendent dans l'air des pièces non ventilées.

Je pense que cette façon de penser au virus est utile, car elle vous aide à comprendre pourquoi les masques sont bien plus importants que la simple désinfection des surfaces. Cela nous fait également comprendre à tous que ce que nous pouvons faire pour aider, ce ne sont pas seulement les choses que nous faisons individuellement, mais les choses que nous faisons dans nos chambres, nos bâtiments et nos espaces pour les garder plus sûrs. Cela a beaucoup à voir avec la ventilation.

En général, ces [gouttelettes de COVID-19] ne sont pas des gouttelettes qui restent dans l'air pendant des périodes de temps extraordinairement longues. Mais une partie de la raison pour laquelle nous nous inquiétons des pièces qui ne sont pas ventilées, et nous savons que la ventilation est importante, est que nous devrions les considérer comme de très fines gouttelettes qui pendent dans l'air pendant un certain temps.

Je ne suis généralement pas aussi inquiet que, vous savez, quelque chose qui s'est passé dans la pièce il y a une demi-heure va être un risque pour moi. Mais si j'étais dans un environnement qui n'a vraiment pas de circulation… vous ne pouvez jamais en être tout à fait sûr.

Je ne suis pas nerveux, quand j'entre dans une pièce, à propos de qui était dans la pièce avant moi.

Mais je deviens nerveux chaque fois que je suis dans une pièce qui n'est pas très bien ventilée, même à propos des personnes qui sont de l'autre côté de la pièce ou des personnes qui pourraient être beaucoup plus éloignées de moi que je ne le pense généralement. Parce que l'air qui s'y trouve ne circule tout simplement pas de la manière qui est vraiment conçue pour ma sécurité. Ces particules virales sont en quelque sorte suspendues dans l'air.

Je ne pense pas que ce soit un domaine élevé qui me causerait personnellement beaucoup d'anxiété. Je pense que nous voulons être dans les espaces les plus aérés possibles et dans l'air qui circule constamment.

J'ai un de ces immeubles de bureaux très modernes, un très grand immeuble de bureaux qui a beaucoup d'espace en plein air, mais très peu de ventilation de l'extérieur. La principale chose que nous avons faite pour améliorer la ventilation a été de faire entrer de l'air de l'extérieur, de faire recirculer l'air. Ce à quoi j'ai appris à faire confiance, ce sont ces personnes qui viennent de documenter au fil du temps, à quel point la ventilation des bâtiments est importante, à quel point les masques sont importants, comment les choses supplémentaires comme les filtres HEPA.

Pour une personne donnée, il est notoirement difficile de savoir comment elle a contracté un virus. Lorsque vous avez entendu parler de ces cas anecdotiques de préoccupation selon lesquels il pourrait y avoir quelque chose qui entre par les évents, ils sont vraiment dans le contexte d'endroits qui ne recirculent pas l'air. Il ne vient pas de l'extérieur, c'est un événement qui ne fait pas réellement circuler de l'air neuf dans un bâtiment, l'air y reste simplement plus stagnant.

Il est difficile de rendre les masques en tissu plus sûrs, pour être parfaitement honnête avec vous.

Si je pense à un spectre, ce que j'aimerais avoir [pour] la personne qui veut être la plus prudente, ou la personne dont je suis le plus inquiet, qu'il lui arrive quelque chose de grave s'il contracte l'omicron, je veux vraiment qu'ils aient un N95. En l'absence de cela, je m'inquiéterais qu'ils passent de longues périodes avec d'autres personnes, à un moment où la transmission communautaire est aussi élevée qu'elle l'est actuellement.

Après cela, la façon d'améliorer le masque chirurgical, où vous avez une certaine filtration, est d'améliorer réellement l'ajustement. Ce que nous avons conseillé au cas où les gens n'auraient pas accès [à un N95] est de porter un masque en tissu sur un masque chirurgical car il s'adapte plus étroitement au visage, en plus vous bénéficiez de certains des avantages de filtration du masque chirurgical.

Si vous ne trouvez vraiment aucune de ces catégories de choses qui sont optimales pour la filtration, ce que je ferais probablement, c'est de doubler les masques en tissu.

Mais vous devez reconnaître qu'avec omicron là-bas, si vous passez plus de quelques minutes avec des personnes que vous ne savez pas qui pourraient être infectées, le masque en tissu n'est tout simplement pas une barrière suffisante.

Mais je pense que dans cet environnement d'omicron, je pense qu'il faut vraiment dire que ce sont les deux choses qui assurent vraiment la sécurité : se couvrir le nez et la bouche et les choses liées à la filtration de l'air. C'est ce que font les masques chirurgicaux et les N95. Et avec l'ajustement du masque à votre visage, c'est ce que le N95 peut faire bien mieux que les masques chirurgicaux.

Je tiens à souligner que nous pouvons réutiliser ces N95, donc si vous les trouvez, vous n'avez pas à les jeter après une seule utilisation. Vous pouvez les conserver tant qu'ils sont propres.

Il est important que nous parlions d'omicron, que nous soyons dans ce qui sera très probablement une poussée limitée, une poussée qui aura lieu au cours des prochaines semaines. À l'heure actuelle, alors qu'il y a tellement d'omicron dans l'air, si votre objectif est d'essayer de vraiment réduire votre probabilité d'obtenir de l'omicron, vous voulez vraiment avoir les meilleurs masques possibles.

Même si c'est difficile à trouver, je n'abandonnerais pas l'effort. Si je pouvais trouver une boîte et la garder à portée de main pour l'utiliser dans les moments les plus risqués, c'est ce que je ferais, d'autant plus que nous arriverons à descendre de ce pic, qui aura probablement lieu fin janvier, en février.

Ce guide contient plus d'informations sur la façon de sélectionner un masque N95 qui vous convient le mieux, y compris où en acheter un et assurez-vous qu'il ne s'agit pas d'un faux.

Vous pouvez trouver des sites de test communautaires gratuits à Sacramento ici et commander vos quatre tests COVID-19 gratuits (une commande par foyer) auprès du service postal américain ici.

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